Les autostoppeuses
  • avertissement
  • panorama
    • Nice >
      • carnet de bord
      • constat
    • Saignon >
      • carnet de bord
      • constat
    • Marseille >
      • carnet de bord
    • St-Saphorin-sur-Morges >
      • carnet de bord
      • constat
    • Beausoleil >
      • carnet de bord
      • constat
    • Paris >
      • carnet de bord
      • constat
    • Ceriana >
      • carnet de bord
      • constat
    • Argentine >
      • carnet de bord
      • constat
  • réalisations
    • archives de la mémoire
    • abandon en perspective
    • tentures et présences évanouies
  • journal
  • blog
  • Contact
. Carnet de bord 

16 novembre 2012
Nous faisons la rencontre de l'artiste Tristan Favre à la Villa Caméline lors du vernissage de son exposition alors que notre projet des Autostoppeuses n'est pas encore entériné. Sa proposition nous plaît beaucoup, elle répond et s'inscrit très justement dans le lieu. Au rez-de-chaussée, la suspension de céramiques par un système de cordage et de poutres confirme la précarité du lieu tout comme des faïences. Nous sommes sur un chantier. Ces objets poétiques communiquent avec la décoration bourgeoise de la maison abandonnée. A l'étage, une salle à manger des plus fantastiques. Le travail de la céramique est subtil, il regorge de références historiques avec un brin d'humour. Il attise notre gourmandise, joue sur des sentiments ambivalents, entre attirance et dégoût. Et puis, il y a ce tourne-disque qui retranscrit les sonorités du plancher. Tristan Favre a réalisé des empreintes du parquet de la Villa Caméline en céramique et les diffuse telles des vinyles sur un appareil électronique. Beau moment. D'autant plus que nous avons un très bon contact avec Tristan. Une visite de son atelier à Barjols serait intéressante.

hiver 2013
Lors de la mise en place de notre projet à la Villa Caméline, nous reparlons avec Hélène Fincker de cette rencontre avec Tristan. Elle nous apprend qu'il a crée un atelier ouvert aux artistes à deux pas de la Friche Belle de Mai à Marseille. Nous nous y rendrons durant l'été.

Photo
Photo
Photo
Photo
Photo
Photo
durant l'été 2013
De passage à Marseille, nous décidons de faire un saut à "l'atelier". Beau travail autour de la céramique industriel de John Francis : ciselage géométrique de carreaux devenant tableaux aux références à l'art minimal ou décoratif revendiqué, toilettes, pissotières et éviers tronqués ou cassés.
Tristan et sa compagne sont là, la discussion s'enclenche tout de suite, d'abord sur le travail de John Francis puis sur les motivations qui ont poussées Tristan à ouvrir cet espace. Tristan est un "militant de l'émancipation", il souhaite permettre la création et la diffusion des projets artistiques, loin des circuits traditionnels de l'art contemporain et surtout dans une volonté de partage et d'échange. Il a travaillé pour des musées et des galeries et veut maintenant se recentrer sur la création dans ses rapports humains. Ce projet avec John Francis en est la première expérience. Tristan souhaite mettre ses compétences en matière de céramique au service d'artistes étrangers à cette pratique : transmission réciproque du savoir (car 'celui qui sait' apprend aussi 'de celui qui ne sait pas') et expérimentation sont les maitres mots du projet qui n’accueille pas des expositions au sens classique mais plutôt des œuvres et des projets en train de se faire. Quand Tristan nous explique que c'est le processus davantage que le résultat qui l’intéresse, nous sommes conquises. Il envisage également la réalisation d'éditions et souhaite lors de la présentation du projet un rapport à la littérature pour croiser les publics et disciplines. Notre projet des Autostoppeuses entre en parfaite résonance.

Photo
Photo
Photo
Sur le chemin du retour
Nous sommes encore sous l'aura de cette connexion. Le lieu est magnifique. Nous prendrons notre temps pour présenter un projet à Tristan. Mais déjà l'envie de réaliser une présentation de notre travail qui soit modulable émerge. Nous pourrions venir plusieurs week-end pour modifier l'accrochage. La serre d'Eve pourrait être réactivée. Peut-être que le vernissage pourrait être un moment d'accrochage combiné à la lecture de textes ? avec l'intervention d'une tierce personne. On pense à une critique d’art, une histoire de l’architecture contemporaine. Et peut-être à une captation sonore regroupant des extraits de textes qui nous ont marqués, ou un entretien...

Photo
Photo
Photo

plus tard en 2014
Et pourquoi pas un repas ?
avec Tristan et sa compagne, et d’autres.
Un repas sur l’autostop !
Chacun apporterait un plat.
Il y aurait une captation sonore du déjeuner.
Autour, le laboratoire des autostoppeuses, avec les projets réalisés et à venir.
Eve pourrait travailler avec Tristan sur un projet de céramique pour un projet d’installation qu’elle a en tête.
A moins que l’on fasse notre stop à Barjols, à l’atelier de Tristan.

en 2015
Plus de nouvelles de Tristan... Stop non réalisé. Cela fait partie du jeu.


                                                                . Marseille

         

Photo
Propulsé par Créez votre propre site Web unique avec des modèles personnalisables.